L’autoentreprise : forme juridique intéressante pour le dropshipping !

Vous avez décidé de vous lancer dans l’e-commerce et spécialement dans le dropshipping et vous entendez souvent parler d’autoentreprise ou microentreprise. D’abord, il faut savoir que ces deux termes, depuis une loi sortie en janvier 2016, se valent pour dire la même chose, ces deux formes juridiques sont exactement les mêmes à présent. Nous allons maintenant vous expliquer, à travers cet article, ce qui est relatif à de l’autoentrepreneuriat en dropshipping.

Comprendre l’autoentreprise et comprendre le dropshipping

Tout d’abord, nous allons commencer par expliquer ce qu’est le dropshipping et ensuite, nous enchaînerons avec l’auto ou microentreprise.

Qu’est-ce que le dropshipping ?

Avant de comprendre ce qu’est un autoentrepreneur ou de se lancer en dropshipping, on doit d’abord comprendre en quoi consiste ce dernier, il faut savoir déjà que c’est une organisation qui se fait en 3 parties, c’est un système pour vendre en ligne à travers une boutique d’ecommerce de la manière suivante :

  • Un client commande un produit qui se trouve sur le site e-commerce ;
  • une boutique en ligne est virtuelle, le stock réel n’existe donc pas ;
  • la commande est transmise au fournisseur pour livrer et gérer son stock en fonction des commandes ;
  • une commission est versée au propriétaire du site par le fournisseur.

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Qu’est-ce qu’une autoentreprise ?

C’est simplement pouvoir pratiquer son activité en tant qu’entreprise unipersonnelle ce qui est semblable à l’EURL (Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée) ou la SASU (Société à Action Simplifiée Unipersonnelle). On peut citer des exemples de métiers en autoentreprise :

  • Microentreprise de freelance ;
  • microentreprise d’artisanat.

Il est plus ou moins libre de gérer ce genre d’entreprise, mais il y a quelques obligations, notamment d’ouvrir un compte bancaire pour son activité professionnelle.

Quelles sont les particularités d’une autoentreprise ?

Nous allons maintenant aborder des détails concernant ce type d’entreprise et expliquer par la suite pourquoi c’est un choix de qualité en dropshipping.

La forme juridique de microentreprise

Comme cela a été dit plus haut, les deux formes juridiques de microentreprise et d’autoentreprise ont été unifiées sous une même bannière. Aujourd’hui, le premier terme est plus utilisé, mais on peut toujours dire autoentreprise.

Étant donc une entreprise, cette forme a des formalités pour être créée et pour déclarer les revenus, elle est également soumise à des lois concernant les charges sociales et les méthodes pour les calculer.

Chaque autoentrepreneur doit déclarer l’activité qu’il exerce pour pouvoir avoir son propre numéro de SIRET. Pour profiter de la franchise de TVA, l’autoentreprise, à ses débuts, doit réaliser des revenus inférieurs à une certaine valeur selon deux critères :

  • L’achat et la vente de marchandises : ce seuil s’élève à 85 800 € ;
  • la prestation de services : ce seuil est de 34 440 €.

En outre, un micro-entrepreneur pourra toujours bénéficier du régime d’autoentreprise si ses revenus annuels (durant 2 ans de suite) ne dépassent pas :

  • La somme de 176 200 € hors taxe, chaque année, en cas de vente et d’achat de marchandises ;
  • la somme de 72 500 € hors taxe, chaque année, en ce qui concerne la prestation de services.

Si ces conditions ne sont pas respectées, le régime sera changé vers celui d’entreprise individuelle. Il y aura donc une vraie imposition et tenir un livre de dépenses ainsi que de recettes sera obligatoire.

Pourquoi l’autoentrepreneuriat est-il le meilleur pour le dropshipping ?

Pour être indépendant dans son activité de dropshipping, il est très recommandé de choisir la forme juridique de microentreprise (vous pouvez même opter pour cela quand le dropshipping est une activité secondaire pour vous). Les avantages de cette forme juridique sont intéressants et on cite :

  • Possibilité de création en ligne de votre entreprise ainsi que sa déclaration ;
  • débuter son activité le jour du dépôt de votre dossier pour la création ;
  • pas de capital nécessaire pour débuter son activité ;
  • pas d’expert comptable requis vu la simple comptabilité de ce régime d’entreprise.

En contrepartie, quand on est autoentrepreneur, il y a des limites, comme :

  • Pas d’intégration des charges sociales en ce qui concerne vos dépenses relatives aux activités.
  • Le dirigeant de l’entreprise n’a pas de cotisations à verser pour la retraite ou le chômage.

Comment créer une autoentreprise ?

Voici brièvement les étapes de création d’une microentreprise :

  • Déclaration de l’activité ;
  • définir un endroit pour exercer votre activité ;
  • connaître le dropshipping en vous formant ;
  • respect des différentes obligations de comptabilité.

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