Pour faire du e-commerce en mode dropshipping, on peut choisir la forme juridique la moins imposable possible surtout pour un petit entrepreneur débutant dans le domaine du commerce sur internet.
Beaucoup de gens se sont découragés à cause des nombreuses taxes car ils n’ont pas bien réfléchi au début pour choisir comment démarrer leur entreprise.
Le dropshipping attire une catégorie de jeunes gens inexpérimentés qui sont séduits par le e-commerce car ils le découvrent en achetant leurs propres produits informatiques et des gadgets de gamers.
Il existe des formes d’entreprises qui ont des avantages pour encourager les petits entrepreneurs débutants, surtout par l’allègement en matière de charges sociales et de taxes.
Le dropshipping et les impôts
Malgré les avantages du dropshipping qui ne nécessite aucun siège social ni aire de stocks, il existe quand même des contraintes dans ce métier moderne de e-commerce. En raison du manque d’informations, beaucoup se sont retrouvés poursuivis par les administrations fiscales. Pour ne pas tomber dans ce problème, il faut choisir la meilleure forme juridique pour commencer une nouvelle aventure commerciale, cette dernière devrait montrer des avantages par rapport aux impôts. En consultant un expert, on peut trouver que la meilleure forme juridique est la micro entreprise ou l’auto entreprise, car celle ci présente beaucoup d’avantages par rapport aux autres formes, on retient les points les plus pertinents comme :
simplicité des démarches de création ;
faible coût des démarches de création ;
simplification du régime social et fiscal.
Il y a deux manières pour imposer un auto entrepreneur, la première c’est la forme classique où il bénéficie d’un abattement de 71%, ce qui représente qu’il sera imposé que sur 29% du chiffre d’affaires.
La deuxième forme consiste à opter pour le versement libératoire de l’impôt sur le revenu, cette forme nécessite un seul versement à faire pour l’URSSAF qui représente 1% de taxes d’impôts et 12,80 % de cotisations sociales prélevées du chiffre d’affaires, ce qui fait que 13,80% du chiffre d’affaires sont prélevés et versés. Les micro entreprises, cependant, doivent payer un impôt foncier qui s’appelle la cotisation foncière des entreprises si le chiffre d’affaires hors taxes dépasse les 5000 €.
Le dropshipping et la TVA
Le dropshipping obéit à la TVA comme toutes les activités commerciales où il y a une facturation. Si le chiffre d’affaires annuel est inférieur à 10.000 €, n’importe quelle opération de vente considérée comme vendue en France sera avec un taux de 20%. Si ce chiffre est supérieur à 10.0000 €, la vente sera assujettie à la TVA de l’état où vit le consommateur final.
Toutefois, il est possible pour un dropshipper de demander l’option afin de considérer toutes ses ventes comme si elles avaient été réalisées en France où la TVA est de 20%. La seule option pour ne pas être assujetti à la TVA, c’est la forme juridique de micro entreprise ou auto entreprise. Le dropshipper dans ce cas, bénéficie de la franchise de TVA, ce qui fait qu’il n’aura pas à faire payer ses clients la TVA. Cela permet d’avoir une longueur d’avance pour un autre concurrent sous une autre forme juridique, les prix seront plus compétitifs donc plus attractifs.
Administrativement, un dropshipper auto entrepreneur est épargné de beaucoup de tâches comme remplir des déclarations de TVA, ce qui est un gain de temps pour se focaliser sur le perfectionnement de son business. Pour bénéficier de ce régime de micro entreprise, le chiffre d’affaires du dropshipper doit être inférieur à 72 600 € pour les prestations de service et 176 200 € pour les activités de vente. Donc, le dropshipper peut s’arranger pour avoir moins de charges et une franchise de TVA en adoptant la forme juridique de micro entreprise en tant qu’auto-entrepreneur.
La forme micro entreprise est destinée à encourager les jeunes entrepreneurs pour leur faciliter la création d’entreprise surtout dans le e-commerce. Ce domaine attire beaucoup de personnes surtout le dropshipping qui ne nécessite pas beaucoup de logistique à part du matériel informatique et un peu de connaissances et surtout une volonté pour bien réussir dans l’amélioration de l’entreprise.
Pendant la pandémie du coronavirus, le e-commerce a atteint 112 milliards d’euros en 2020 avec un grand taux de dropshipping parmi les e-commerces.
Né dans les années 80, je suis rédacteur à temps partiel sur le site guidedesentreprises.info. Je m’intéresse beaucoup aux questions stratégiques liées à la gouvernance des organisations et aux enjeux décisionnaires. Dans la vie, je suis chargé de mission dans un grand groupe d’agroalimentaire.
