Le growth hacking est une spécialité qui émerge avec le développement d’Internet et qui n’a pas fini de faire parler d’elle. Né en plein de coeur de la silicon valley dans la mouvance « startup », ce « hacker de croissance » est un technicien doublé d’un stratège qui n’a comme seul objectif que de développer la croissance rapide d’un projet. Dressons le portrait de ce spécialiste peu banal.
Le growth hacking – définition
Le growth hacking est un domaine de compétence transversale qui vise à doper la croissance d’un projet sur le web. Le mot « growth hacker » est né d’un anglicisme entre « croissance » et « hack ». Si nous devinons assez bien ce que le mot croissance signifie, intéressons-nous de plus près à la deuxième terminologie « hack ».
Comprendr la notion de Growth hacking
Il est important d’aborder quelques notions essentielles pour comprendre ce qu’est vraiment le growth hacking.
– Le hacking : initialement, le hacking consiste à détourner les objets de leurs usages initiaux. Si l’on parle de hacking, on pensera forcément aux « anonymous » et aux pirates informatiques en général, mais ce n’est pas que ça…
En informatique, un hacker passera son temps à chercher les failles d’un système de sécurité pour s’y infiltrer et dérober de précieuses données. Une fois ces données dérobées, il pourra les vendre au plus offrants ou dans les cas les plus extrême, les livrer à la presse ( ex : les lanceurs d’alertes comme Edward Snowden ou Julian Assange). Il va de soi qu’un hacker travaillera dans l’ombre avec des techniques à la limite de la légalité.
Le growth hacking n’est pas illégal, mais il convient d’en limiter les usages.
Comprendre la logique générale du hacking est très important pour comprendre l’approche du growth hacker. En effet, la principale growth hacking de lancer des « hacks », c’est à dire de mettre en place des processus qui ont pour objectifs d’utiliser une faille dans un dispositif précis dans le but de donner de la visibilité à l’entreprise.
Automatisation : un growth hacker va chercher à gagner du temps en automatisant le maximum de choses. Il utilise alors des scripts et des api pour lancer des processus qui vont lui permettre de récolter des données (ex : en récupérant les contacts d’une page web)
Compétences du growth hacker
Ce métier en perpétuelle évolution demande les compétences suivantes :
- Curiosité : il est en veille perpétuelle et va s’intéresser à la technologie et aux nouveaux horizons qui vont lui permettre de réaliser des hacks (ex réseaux sociaux..)
- Autonomie : un growth hacker agit souvent seul et lance ses propres tests.
- Capacité à rebondir et àà changer de stratégie : une statégie de growthacking peut être amené à changer du jour au lendemain, suite à de mauvais résultats ou à un changement des conditions générales de certains sites. Il doit se remettre en question très souvent et être capable de s’adapter.
- Approche stratégique : il faut avoir les idées claires avant de se lancer dans un test de growth hacking. Il est important de définir ses cibles et ses objectifs clairement.
Exemples de hacks qui ont réussis
Dropbox était à l’époque une petite startup, ne disposant pas d’un gros budget marketing. La mise en place d’un « hack » lui a permis de se faire connaître au plus grand nombre. L’astuce n’a pas été très compliquée à mettre en place et elle est parfaitement adaptée au produit.
En effet, l’entreprise à mis en place un système de parrainage qui récompense le parrain et le filleul. Pour chaque invitation envoyée et acceptée chacun des participants recevait un bonus de 250 mo. Cette stratégie a été très efficace puisqu’elle a permis une forte croissance de la communauté d’utilisateurs sans même passer par l’achat de publicité.
Né dans les années 80, je suis rédacteur à temps partiel sur le site guidedesentreprises.info. Je m’intéresse beaucoup aux questions stratégiques liées à la gouvernance des organisations et aux enjeux décisionnaires. Dans la vie, je suis chargé de mission dans un grand groupe d’agroalimentaire.