En 2021, on compte environ 92% des foyers connectés en France (source : mediametrie). Cela influence forcément tous les secteurs de la consommation. La finance n’est pas en reste et doit faire évoluer ses modes de fonctionnement. Voici les principales évolutions à retenir du numérique sur le monde de la finance.
En 2022, les internautes sont murs avec l’usage des technologies.
Le consommateur est devenu cross-canal. C’est à dire qu’il papillonne. Très habitué aux technologies et mûr, il va dans un premier temps rechercher les informations online (blogs, forum, réseaux sociaux) et effectuera par la suite son achat offline si besoin. Il peut aussi le faire dans le sens contraire et n’hésitera pas à demander conseil en magasin pour partir acheter en ligne chez un concurrent.
Il n’est plus un simple observateur de la marque mais un acteur, dorénavant son avis importe et il le partage. Il n’hésitera pas à se plaindre sur les réseaux sociaux ou à lancer des campagnes de boycotts si nécessaires.
Bon à savoir : cette évolution constante du secteur engendre la création de nouveaux métiers sur le web : développeur web, intégrateur, community manager, UXdesigner*, chef de projet digital…
Comment est impacté le monde de la finance par le boom numérique ?
La finance a bien du s’adapter aux évolutions techniques de la communication. Voici les principales raisons :
Un ‘vieux’ monde qui a du mal a s’adapter : Face à cette tendance, les métiers de la finance ont du s’adapter. Bien que sceptiques au départ, l’émergence de nouveaux rivaux de la Fintech comme les néobanques ont rapidement fini par convaincre les entreprises traditionnelles du besoin de s’adapter.
Un secteur sensible et très réglementé : les freins à l’évolution sont pourtant nombreux dans ce secteur, complexe qui reste très sensible et très réglementé. Le secteur financier a pour habitude de privilégier la discrétion et de restreindre au maximum la diffusion d’informations sur les produits et les performances de leurs actifs.
Une ouverture massive vers le Big Data : Cependant, depuis quelques années, certains acteurs s’ouvrent à cette tendance, générant ainsi de nouveaux emplois : ingénieur informatique data, ingénieur financier, analyste extra-financier, juriste/spécialiste compliance, …
Certains cabinets de recrutement ont bien compris cette tendance et proposent leur expertise dans les métiers de la Finance et du Digital.
Une relation « user centric’ pour les neobanques : de plus en plus nombreuses sur le marché, les organismes financiers doivent travailler leur image afin de créer une expérience client forte. Les nouvelles banques comme N26 se positionnent alors dans une approche « user centric » pour favoriser la relation client marque et ça marche !
La technologie au service du client : elles utilisent donc les technologies disponibles pour instaurer un rapport de proximité, de confiance, d’engagement, de transparence, de disponibilité et/ou d’accompagnement.
Ceci se traduira par la création d’applications (ex : la BNP crée une application ouverte à tous), de réseaux sociaux (le Crédit mutuel lance le réseau RIFFX dédié à la musique), de plateformes (Cetelem propose la plateforme « je gère mes fins de mois »), etc.
Ces banques doivent dorénavant être accessibles et proches pour satisfaire les clients mais aussi réactives et efficaces face à un monde ultra connecté.
Conclusion : En 2022, le consommateur est devenu de plus en plus exigeant et sa fidélité est essentiellement basée sur les plus-values que l’on pourra lui proposer. En conséquent, la relation entre finance et digital devient inévitable.
Né dans les années 80, je suis rédacteur à temps partiel sur le site guidedesentreprises.info. Je m’intéresse beaucoup aux questions stratégiques liées à la gouvernance des organisations et aux enjeux décisionnaires. Dans la vie, je suis chargé de mission dans un grand groupe d’agroalimentaire.
